Une eau dotée de propriétés thérapeutiques se doit d'être pure et constante.
En toutes circonstances, les sources, en général propriété des collectivités publiques, sont placées sous la surveillance des pouvoirs publics. Pour être exploitée, toute source minérale doit faire l'objet d'une autorisation du Ministère de la Santé, après avis de l'Académie de médecine, d'un contrôle des travaux de captage, d'analyses physiques, chimiques et bactériologiques. Les eaux thermales sont contrôlées par le Laboratoire national de la santé et régulièrement surveillées par l'Agence Régionale de Santé. Le secteur thermal s'est engagé dans la voie des zéro bactéries.
Cependant, malgré la fréquentation assidue de quelques 599 206 curistes annuels, l'avènement d'une médecine se voulant toujours plus scientifique exige de nouvelles preuves.
Les centres thermaux sont contrôlés et peuvent être suspendus si on y détecte la moindre bactérie pathogène. Cette norme extrêmement stricte, à laquelle même les hôpitaux ne sont pas soumis, répond en tous points au principe de précaution défini par les pouvoirs publics.
Cette réglementation stricte apporte la garantie d'un contrôle indispensable de l'hygiène, du bon déroulement des soins et donc de l'efficacité de la cure.
Le thermalisme occupe ainsi une place de choix parmi les thérapeutiques modernes, non en opposition, mais bien souvent en complément de la médecine classique dont elle optimise les effets.
De plus, nos établissements s’engagent dans une démarche de certification qualité : Aquacert.
En savoir+
Le thermalisme en quelques chiffres :
599 206 | personnes ont suivi en 2017 une cure thermale en France |
10 785 708 | de journées de soins sont délivrées par les établissements thermaux |
0,3% | du budget de l'assurance maladie |